Puissance fiscale et puissance réelle d'une voiture

Lorsque nous achetons une voiture, nous devons faire face à deux notions inscrites sur les divers documents : la puissance fiscale et la puissance réelle. Ces termes sont importants à prendre en compte pour la performance de votre véhicule, des taxes qui vous seront imposées, pour votre carte grise ainsi que pour votre souscription d’assurance auto. Dans cet article, tu découvriras un guide sur la différence entre la puissance fiscale et la puissance réelle, comment comprendre la puissance d’une voiture et enfin comment la puissance fiscale influence t’elle les taxes et impôts sur votre ton véhicule.

Différence entre la puissance fiscale et la puissance réelle

La puissance fiscale d’une voiture fait référence à son évaluation administrative, c’est-à-dire à une unité de mesure strictement fiscale. Elle est établie grâce aux chevaux fiscaux (4CV, 6CV, 8CV, etc.). La puissance fiscale est notamment calculée avec la cylindrée du moteur, son nombre de cylindres et sa capacité en litres. Toutes ces informations seront par la suite multipliées par un coefficient qui varie selon le type de véhicule. On note également que la puissance fiscale se base sur une autre donnée : l’émission de dioxyde de carbone du véhicule.

Le calcul de la puissance fiscale sert notamment à déterminer le montant du certificat d’immatriculation de votre véhicule (carte grise) avec les taxes qui lui sont associées ainsi que le montant de la prime annuelle de votre assurance auto. A noter que, selon chaque région, le niveau de la taxe de certificat d’immatriculation varie. Les régions PACA, Bretagne et Bourgogne-Franche-Comté sont par ailleurs les plus coûteuses.

La puissance réelle d’un véhicule, elle, est reliée à la capacité mécanique. Cette capacité est la force générée par le moteur pour faire avancer, rapidement ou non, le véhicule. La puissance réelle est exprimée en chevaux-vapeur (ch) régie par la norme DIN. Elle permet d’évaluer la performance du véhicule notamment avec sa vitesse maximale, la puissance des accélérations, les reprises et la capacité du véhicule à monter les cotes et à tracter. Elle est aussi présente, comme la puissance fiscale, sur la carte grise.

Les différences notables entre la puissance fiscale et la puissance réelle se manifestent sur la base de leur évaluation : le moteur, le turbo et le type de carburant pour la puissance réelle et la puissance et le taux d’émission de CO2 pour la puissance fiscale. La puissance réelle impacte le niveau de conduite, le confort et les sensations générés selon le type de véhicule. La puissance fiscale, elle, influence le coût de la carte grise, l’assurance auto et le malus.

Comprendre la puissance d'une voiture

La puissance d’une voiture détermine la quantité d’énergie que le moteur d’un véhicule va produire sur un temps donné. Plus le moteur va être puissant, plus celui-ci va exercer un effort élevé pour déplacer le véhicule de manière rapide. En France, les unités de mesure de celle-ci sont le chevaux-vapeur (ch) et le kilowatts (kW) pour le respect des normes européennes. Plus puissance va être élevée et plus la vitesse va être rapide et va répondre rapidement à des sollicitations comme pour les accélérations et les dépassements. Concernant les véhicules électriques, les accélérations peuvent être plus importantes notamment grâce au couple immédiat dont elles disposent.

Détenir une grande puissance n’est pas toujours synonyme d’une forte consommation. En effet, de nos jours les moteurs turbos downsizés et les moteurs hybrides adaptent leur puissance en fonction de leur besoin en carburant. Toutefois, on remarque que si est une voiture est lourde, est sollicitée plus sa puissance impactera sa consommation et plus elle sera coûteuse à assurer.

Comment la puissance fiscale affecte-t-elle les taxes et les impôts sur votre véhicule ?

La puissance fiscale joue un rôle prépondérant dans le coût global de votre véhicule. Effectivement, elle impacte directement les taxes, le certificat d’immatriculation et l’assurance de votre automobile.

Le coût certificat d’immatriculation (ou anciennement carte grise) va notamment dépendre du nombre chevaux fiscaux de votre véhicule. L’instauration de la taxe varie selon chaque région. Le nombre de chevaux fiscaux est ainsi étudié et va ainsi être rattaché au tarif unitaire établi dans la région de résidence de l’usager.

Si l’on prend l’exemple de l’Ile-de-France, le tarif s’élève à 46,15 euros par chevaux fiscaux. Ainsi si votre voiture comporte 5CV fiscaux la taxe vous coûtera 230,75 euros. Par ailleurs, il est important de notifier que les véhicules hybrides et électriques peuvent bénéficier d’une remise partielle ou globale de la taxe régionale.

Chez les assureurs auto, la puissance fiscale est un bon indicateur pour évaluer les risques. En effet, plus un véhicule va être considéré comme puissant et par conséquent rapide, plus il va susciter des inquiétudes pour les groupes d’assurance. De plus, certains modèles de par leur type, vont être plus couteux en réparations en cas de sinistre. Tous ces indicateurs engendrent donc une prime d’assurance plus importante et une revalorisation plus élevée pour les conducteurs désignés comme à risques ou les jeunes permis.

Le malus écologique rentre également en compte dans l’élaboration des taxes de votre véhicule. En effet, les émissions de gaz à effet de serre rentrant directement en compte dans le calcul de la puissance fiscale, cet impact sur l’environnement va engendrer une taxe plus importante. En 2025, à partir de 118 g/km de rejet de CO2, un malus écologique s’applique. A plus de 180 g/km, le malus peut atteindre 60 000 euros selon le type de véhicule.

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